Hier, une fois de plus, les affidés malades de Daesch ont frappé la France.
La rapidité et la verticalité de la riposte policière n’ôtent rien à l’horreur de cette attaque, meurtrière pour ceux qui font de notre protection leur mission : plus que jamais, ils méritent toute notre reconnaissance et notre soutien. Leur professionnalisme et leur dévouement auront sans doute évité d’autres morts d’innocents hier soir.
Cette attaque ne doit rien au hasard : aux Champs-Elysées, à deux jours des élections présidentielles et en pleine émission de campagne électorale, c’est à la fois le prestige, l’économie, la force publique, la démocratie de notre pays qui étaient visés.
Mais si l’intention hostile de Daesch est limpide, l’effet réel de cet attentat dépend largement de nous. De la manière dont nous nous laisserons atteindre psychologiquement par cette affaire, au moment d’un choix citoyen si important. Si nous laissons nos émotions prendre le pas sur notre réflexion, ce coup de cymbales barbare aura réussi.
C’est pour ne pas rentrer dans ce jeu que cette brève n’en dira pas plus sur ce drame.
Je vous renvoie, sur ce sujet, au triptyque d’articles d’analyse sur le terrorisme, écrits il y a un peu moins d’un an sur ce site, et hélas toujours pertinents.
Et c’est pour cela que Conjecture 4.0 continuera sans désemparer, pour vous et avec vous, ces réflexions sur la transformation en profondeur de nos démocraties et de nos sociétés humaines, car c’est là que nous trouverons les vraies solutions.
C’est donc dès ce weekend, après le scrutin, que Conjecture 4.0 publiera une autre brève, initialement prévue pour aujourd’hui, sur l’immigration, sujet de fond qu’il faut absolument arriver à dépassionner.
D’ici là, que la réflexion donne à notre vote sa force de conviction intime : sereine, forte et citoyenne!
Daniel Rigaud