Dit autrement, la répétition indique le système. On n’est plus dans le fortuit insignifiant, mais dans la volonté de faire.
Ou, si on est indulgent, dans l’impossibilité de faire autrement.
Nous avons vu ce printemps les options prises et le fonctionnement du système de santé français, et du gouvernement plus généralement parlant.
Tout ou presque a été dit sur cet épisode, modestement en partie sur ce site. Les enquêtes parlementaires en cours, les plaintes déposées devant les tribunaux diront le reste, confirmeront ou infirmeront la réalité des dysfonctionnements. Presque déjà, de l’Histoire.
Nous voyons, « grâce » à la reprise de la contamination avec le retour du froid (ou avec autre chose, soyons prudents), ce système politique et sanitaire à nouveau à l’œuvre.
Et là, les enseignements ne sont plus sur le degré d’impréparation, ou la capacité à agir vite et juste devant l’inattendu ; ils livrent un constat, sans concession, sur une partie de nos capacités sociétales, et sur, au fond, ce que nous sommes.
Nous ne savons plus gérer une crise d’ampleur nationale.
En cette année de Gaulle, les documentaires sont nombreux à nous faire revivre l’époque de reconstruction nationale d’après-guerre. Malgré les épreuves et les destructions d’immeubles, d’usines, d’infrastructures, les animosités pas toujours réglées, la précarité et les privations, à l’appel de son chef, les Français, aidés il est vrai par le Plan Marshall, ont redressé une économie à l’agonie en quelques années. Investi dans l’avenir. Lancé la dynamique des trente glorieuses.
Indubitablement, cette crise de fin de guerre a été bien gérée, traitée pour l’essentiel. Et pourtant, elle faisait vaciller la France entière, dans son existence même.
La maîtrise de cette crise COVID, dont nous avons créé seuls, en grande partie, la dimension démesurée, est loin, très loin de ce niveau.
A croire que plus un pays est à terre, plus son élan à se relever est puissant.
Cinq points permettent de reconnaître une bonne gestion de crise :
- Les principes sont pérennes, les priorités retenues sont claires et justes, parce que l’analyse de la situation, faite d’avance, les a dictées.
- Les actions sont robustes, simples, efficaces autant qu’il est possible, selon les moyens disponibles, rapides pour circonvenir au plus petit périmètre possible les ravages de la crise.
- Il y a une compréhension générale, dans son essentiel et par le plus grand nombre, de ce qui est en cours. Compréhension générale, c’est-à-dire : cible à atteindre, moyens à utiliser, et surtout risques et désagréments à accepter. Avec la confiance accordée au dirigeant, la garantie d’un juste retour des efforts, elle est la condition de l’acceptation de cette gestion de crise.
- Cette acceptation est entretenue par l’association à l’avancement des actions lancées, et des raisons de leurs adaptations, dictées par les évènements inattendus rencontrés.
- La ligne de management est courte, resserrée, dépouillée même; sa communication est dominante, si ce n’est exclusive, et consacrée à l’action. Son pouvoir est écrasant, mais sa responsabilité sera entière.
A cette aune, quelles ont été (jusqu’à présent, mais deux fois) les caractéristiques de cette gestion de crise Covid en France ?
- Le principe choisi (le tonitruant et théâtral « la santé quoi qu’il en coûte ») n’était pas adapté à la situation de mars dernier, pour trois raisons principales :
- C’est un « principe de luxe », d’ordre quasi moral et philosophique, perché tout en haut de la pyramide de Maslow des besoins de l’individu. Un principe qui valorise à bon compte celui qui le pose : popularité élevée assurée, risque personnel encouru nul. Ce principe implique que les autres besoins, plus élémentaires, sont couverts et le resteront.
Or, une attaque virale inédite nous renvoie brutalement des siècles en arrière, lorsque l’espèce humaine devait se défendre contre les attaques du vivant (ou le quasi vivant) : peste, variole, rougeole, …. challengeant nos systèmes primitifs de défense. Pour être efficaces, les principes d’action auraient impérativement dû être choisis à ce niveau-là - C’est un principe inique et déresponsabilisant, obérant l’avenir des générations futures au seul bénéfice de la population actuelle, sans poser la moindre limite à la charge qu’elles devront assumer, sous une forme ou sous une autre.
- C’est un principe simpliste, méconnaissant la complexité fonctionnelle de nos sociétés (sacrifier l’économique pour préserver la santé, pure aberration idéologique !), comptant pour rien tout le patrimoine immatériel (culture, valeurs, éducation, libertés fondamentales…) si chèrement acquis. A oublier ainsi plus de la moitié de l’énoncé, comment espérer donner une réponse pertinente ?
- C’est un « principe de luxe », d’ordre quasi moral et philosophique, perché tout en haut de la pyramide de Maslow des besoins de l’individu. Un principe qui valorise à bon compte celui qui le pose : popularité élevée assurée, risque personnel encouru nul. Ce principe implique que les autres besoins, plus élémentaires, sont couverts et le resteront.
- Les actions ont été désordonnées et inadaptées, conséquence d’une double cause :
- le caractère global et distancié à la réalité du principe d’action retenu,
- le maintien de l’ensemble des structures et règlements en place, ronronnant d’habitude sans dommage en temps de « paix sanitaire », mais dysfonctionnant gravement quand il s’agit de pratiquer une santé de l’urgence. Nous avons tous en tête les errances du printemps concernant les masques (pas question de porter des masques artisanaux ne satisfaisant pas aux normes de bloc opératoire) ou les capacités hospitalières (établissements de santé privés souvent laissés de côté), ou sanitaires (pas question d’autoriser des laboratoires non agréés à produire gels et résultats de tests),….
- La compréhension populaire sur les objectifs et les moyens de faire face à la pandémie n’a été ni obtenue, ni même recherchée. Pour obtenir des comportements collectifs de défense sanitaire, le gouvernement a préféré une stratégie de développement de la peur, de la culpabilisation et de la sanction, plutôt que d’appel à la raison et la solidarité. Avantage : infantiliser par la terreur permet de n’avoir
- ni à comprendre ce qui arrive, pour pouvoir l’expliquer,
- ni à promettre un juste retour des efforts,
- ni à calibrer le risque à accepter,
- ni à s’engager sur des résultats.
On peut donc, sous la menace d’un risque effrayant car maintenu inconnu, confiner sans justification scientifique, sans engagement de résultat, et en pouvant culpabiliser sans états d’âme la population, si ce dernier n’est pas obtenu.
- Durant toute cette crise, et encore maintenant, aucune représentation générale et synthétique d’avancement des actions n’aura été fournie à la population ; de temps en temps, des grandes déclarations de principe et des mesures arbitraires « à la hache » ; en jet continu, des communications incessantes de chiffres des admissions aux urgences, ou des cas positifs, ou des morts ; au milieu… rien. Ou presque rien : quelques gamineries d’applaudissements aux balcons, quelques anecdotes sans signification. Mais quel général sur un champ de bataille eut jamais l’idée loufoque de corner à ses troupes en plein combat ses vues d’état-major, assorties du nombre de décès de soldats, heure par heure et régiment par régiment ? Ce qui compte, ce qui décide de la victoire, ce sont les ordres opérationnels, donnés et appliqués, collant aux circonstances et portés par l’ardeur collective !
- Dans cette crise, pas un échelon hiérarchique, pas une procédure, pas une structure n’aura été mise de côté, même momentanément, nous l’avons déjà dit. Tout au contraire, des instances ont été ajoutées, comme le Conseil de Défense, ou le Conseil Scientifique.
Conseil : ce mot a-t-il eu à un seul moment le moindre sens pour ses participants ? Un Conseil a pour mission d’éclairer le dirigeant, qui lui a accordé sa confiance. L’éclairer lui, et lui seul.
En claironnant ses avis bien souvent contradictoires d’ailleurs sur tous les plateaux médiatiques, ce Conseil a semblé chercher à peser sur les décisions à arrêter, en prenant l’opinion publique à témoin.
Faisant cela, au mieux, il gêne le décideur légitime. Au pire, il gauchit une décision en fonction de ses propres conceptions, sans avoir ni la vue d’ensemble, ni la responsabilité d’un mandat électif associée. Il ajoute la confusion à la confusion.
Car il y a déjà confusion. En temps de crise, les paroles ne s’envolent plus, mais pèsent dans la situation : leur tir devient à balles réelles.
La communication gouvernementale avait apporté un premier niveau de confusion, par amateurisme ou machiavélisme.
Mais que dire de tous les spécialistes sanitaires ou médicaux de tout poil, avides de déballer sous la lumière médiatique leurs compétences jusqu’à présent obscures, certes pertinentes pour analyser a posteriori une épidémie, mais en aucun cas pour prédire la suite de la tempête, ou comment s’en protéger ? Sans se soucier (et les rédactions des média avec eux) si l’effet sur la population de leurs paroles, de l’étalement au grand jour de leurs querelles d’ego, de leurs changements de discours, de la crédibilité douteuse de leurs chiffres, serait positif ou négatif ? Allait aider à la résolution de la crise, ou l’entraver ?
Résultat : la cacophonie générale a précipité la perte de confiance, donné prise aux rumeurs les plus folles, et développé une forme de fatalisme et de résignation, proche d’une dépression neurasthénique géante….
Dirigeants devenus inaudibles, spécialistes de la santé décrédibilisés, systèmes obsolètes et inadaptés maintenus, économie à terre, population apeurée et démoralisée, peut-être psychisme national profondément atteint… tout cela sans éviter, relativement aux autres pays, un nombre significatif de morts.
Des morts dénuées de sens, des morts comme autant de défaites collectives.
Brillant résultat.
Alors, pourquoi cet échec ? Qu’avons-nous perdu, oublié en quelques dizaines d’années ?
Nous y voyons deux raisons principales :
- La société française, collectivement, a vieilli ; ce n’est pas une question d’âge moyen, mais de mentalité :
- attachement à ce qu’elle a accumulé, qu’elle veut protéger de tous les risques possibles.
- recherche effrénée du risque zéro, traqué à coups de procédures, normes, principes de précaution.
- En matière de santé notamment, elle s’est tissée au fil du temps une coque protectrice, s’en remettant pour sa défense à des systèmes exogènes, sophistiqués et sûrs à ses yeux (médecine, pharmacie, alimentation, soins corporels,….) avec deux effets :
- la rendre arrogante (« la France a le meilleur système de santé au monde »),
- la rendre ‘hors sol’, sourde et aveugle à l’agitation du monde du vivant.
- Nos dirigeants n’ont plus le bon logiciel. Ce n’est faire injure à personne : n’est pas de Gaulle qui veut. Le talent est la première des inégalités, mais en avoir ne suffit pas. Même De Gaulle n’aurait pas été de Gaulle sans un trépied de granit :
- Un sens moral élevé, puisé dans une éducation catholique vivante et exigeante,
- Un parti pris exclusif pour son pays et sa grandeur (« une certaine idée de la France »), nourri par une intimité quasi-charnelle avec son Histoire,
- Une longue série d’épreuves et de combats, dans sa carrière militaire comme à la tête de la France Libre pendant la guerre, pour faire prévaloir ses conceptions y compris contre ses alliés
Nos dirigeants d’aujourd’hui sont brillants, se sont distingués dans les meilleures écoles de la République. Dès la trentaine, ils ont été happés dans les Cabinets ministériels et/ou la haute finance, petit milieu qu’ils ne vont plus quitter, joutant avec leurs anciens condisciples, comme dans un jeu vidéo, sur les grands arbitrages industriels, politiques, financiers de la Nation. Jusqu’à devenir Ministres ou Présidents, croyant en toute bonne foi, avoir acquis les compétences nécessaires.
Or, ils n’ont fait que jouer. Jouer, à coups de mots brillants, avec des représentations de problèmes, mais loin de leurs réalités. Jouer avec l’autorité que les institutions leur confèrent, mais qu’ils ne doivent pas à leur aura. En enfants gâtés de la République. En technocrates vivant sur la démocratie sans être démocrates, au fond d’eux-mêmes, dans tous leurs comportements.
Mais sont-ils des femmes et des hommes de conviction, adossés à une culture ou une foi, endurcis par des épreuves injustes, structurés par une éthique et une morale qui leur sont propres ?
La réponse est non. Bien sûr que non. Ce terreau éducatif là a disparu depuis longtemps. Il n’est plus sur le devant de la scène, soigneusement écarté de la sélection ou de la formation des élites.
Survient alors une crise, brutale et inattendue : à quoi faut-il s’attendre ?
Avant de répondre, arrêtons-nous un court instant sur la nature de ce phénomène de crise.
Une crise, c’est par définition un changement d’état : elle annonce la fin d’un cycle, d’une époque, comme la crise de l’adolescence, de la cinquantaine ou une crise de régime.
C’est l’irruption d’une nouvelle logique, agressive et irrésistible. Le vieux monde doit s’adapter, l’étouffer, ou disparaître : une crise est cette phase de mue, toujours douloureuse, parfois fatale.
Tombant sur une société comme la France d’aujourd’hui, dans sa situation hors sol et aux dirigeants déconnectés, tout ne peut que très mal se passer.
Sans faire l’effort de comprendre ce que l’irruption du Covid met en jeu, les dirigeants vont s’appuyer sur les fondamentaux qu’ils connaissent : indicateurs pour à la fois distancier et sembler maitriser le problème ; communication arrogante et avantageuse pour endormir l’opinion et manipuler les faits ; comités et dossiers pour gagner du temps et diluer les responsabilités.
Cela évidemment n’a aucun effet sur le Covid, fort de sa logique iconoclaste. Tant que notre réponse ne relève pas de la logique dominatrice de l’agresseur, elle ne peut être efficace. Et il faut pour cela commencer par la comprendre.
Quelle est donc cette logique, ce système Covid ?
Plus qu’une logique nouvelle, elle apparaît comme le rappel d’une logique fondamentale oubliée. Une vérité dont nous a éloignés notre évolution de ces deux ou trois derniers siècles.
Elle tient en trois points :
- L’espèce humaine est insérée dans le monde du vivant ; elle en dépend étroitement,
- Le système immunitaire du corps humain est LE moyen d’interface défensif avec le reste du vivant, et se construit avec le temps ; il n’a pas de substitut externe durable
- Notre alimentation doit être en prise directe avec ce que la nature nous propose : nos habitudes alimentaires « industrielles » récentes nous fragilisent et à la longue nous exposent prématurément : diabète, cardio, tabagie,…
Dit autrement, cette crise Covid est un « rappel à l’ordre » adressé à notre Humanité oublieuse de sa condition. Un rappel à l’ordre finalement relativement clément, quand on considère le taux de létalité de ce virus.
Mais nous savons maintenant que bien d’autres attaques virales sont possibles, et potentiellement beaucoup plus mortelles.
Mais nous savons maintenant que nos sociétés dans leur configuration moderne, réagissent extrêmement mal, jusqu’à une folle auto-mutilation sacrificielle de nos valeurs ou de notre économie.
Alors, que faire ? Comment rentrer dans la logique de l’agresseur, pour le battre à son propre jeu ?
Tout d’abord, accepter l’idée que notre défense antivirale durable passe par l’amélioration de notre système immunitaire. Accepter aussi que ce processus d’amélioration soit long (plusieurs générations?), qu’il y ait inévitablement des morts et des drames individuels, avant sa totale mise en place.
Mais aussi, que l’Humanité en sortira durablement plus forte.
En attendant cette nouvelle immunité, ne pas rester les bras croisés. Il faut revoir nos fonctionnements et notre gouvernance, pour mieux réagir.
Il n’est pas question de revenir en arrière, vers une forme de civilisation plus rudimentaire, en renonçant à nos progrès, notamment en médecine.
Il s’agit plutôt d’ajouter une corde à notre arc de compétences. De savoir faire face à cette séquence si particulière de crise sanitaire. Tout en maintenant notre mode de vie de référence, corrigé de certains excès, notamment d’hygiène de vie et d’alimentation.
Et pour y parvenir, deux axes :
- Définir un fonctionnement de crise de la Nation : structure et mode de commandement, logistique, mesures sanitaires et modes d’action, nominaux et dégradés, système de remontée d’informations, maîtrise de la communication médiatique,….
- S’entraîner au basculement de fonctionnement, du normal habituel au fonctionnement de crise : seule la mise en situation réelle mettra en évidence les faiblesses et permettra d’y remédier préventivement.
Pour cela, nous ne ferons pas l’économie de « périodes » d’entrainement de quelques semaines, à préavis bref ou nul, périodiques, où le mode « crise » sera décrété en réponse à un scénario de catastrophe sanitaire, prenant en écharpe pendant cette période toutes les activités de la Nation, sans exception.
Les industries « à risque », notamment nucléaire, ont mis en place ce fonctionnement dual depuis longtemps. Il s’agit simplement, si l’on peut dire, de changer d’échelle.
Reste à présent la question de l’étoffe des dirigeants, aptes à conduire notre pays selon ces deux modes de fonctionnement, indifféremment.
La France trouve et forme à chaque génération suffisamment de jeunes gens brillants, pour ne pas avoir à s’inquiéter de la qualité initiale intellectuelle d’une future élite. Ce n’est pas le problème.
On peut imaginer aussi assez facilement de concevoir et d’utiliser des outils d’évaluation de la structure morale et de la conviction humaniste, de l’attachement viscéral à la Nation, à la démocratie et à son patrimoine immatériel, de ces futures élites.
Ces outils sont trop peu utilisés dans nos modes de sélection des Grandes Ecoles, voire pas du tout, au nom d’une recherche de hautes intelligences « chimiquement pures ». Cela peut faire sens pour bien faire tourner et évoluer les rouages de l’économie ou de l’administration, cela ne le fait plus pour pouvoir diriger une Nation à fonctionnement dual.
Mais il reste un domaine important : celui de l’expérience acquise par les épreuves rencontrées et surmontées.
Nous ne pouvons abandonner ce sujet au seul hasard de parcours de carrière.
Il faudrait instituer, pour les dix à quinze premières années d’expérience professionnelle des jeunes diplômés brillants, volontaires pour y participer, des parcours éprouvants, exigeants en termes de charge mentale et de leadership, dont peut-être impérativement un mandat électif.
Les comportements et les réalisations des impétrants seraient analysés et évalués régulièrement par des mentors, qui attribueraient collégialement en fin de parcours un certificat d’aptitude.
Il ne préjugerait bien évidemment en rien de la suite des évènements, ne constituerait pas davantage une barrière à l’entrée des plus hautes fonctions de l’Etat.
Des domaines d’activité variés seraient concernés : industrie, finances, business, politique, santé, défense, administration, justice,….
On constituerait ainsi un vivier de femmes et d’hommes d’Etat potentiels, profondément démocrates, armés pour, le moment venu, assumer les responsabilités les plus hautes.
A ce prix, nous franchirons un nouveau degré de civilisation et, suivant le bel idéogramme chinois
transformerons en opportunité cette crise Covid, finalement salutaire.
Daniel Rigaud