
Très probablement pas, en effet.
Car il faudrait passer (et accepter collectivement, nous sommes en démocratie) par une remise en cause d’une grande violence de ce que nous sommes, une mise en œuvre sans état d’âme. En sommes-nous encore capables ?
Et disposer du temps nécessaire, ce qui ne dépend plus entièrement de nous.
Quelle est cette remise en cause ?
Elle porte sur les conditions d’exercice de la politique, et son contenu, à court et à long terme.
- Les conditions d’exercice de la politique
Il est nécessaire de commencer par-là, car nous ne pouvons garder des pratiques démocratiques de temps de paix et de domination. Elles ont rendu byzantins les débats, infinis les temps de décision, lourdes les mises en application, perpétuelles les remises en cause ; les garder en situation d’urgence vitale comme la nôtre serait suicidaire.
Il faut donc, à mon sens, immédiatement et simultanément :
- Elargir l’espace du temps politique
Il s’agit de s’attaquer à plusieurs décennies de dérive, d’aveuglement et de laisser-aller : cela ne peut se faire sans temps devant soi.
Il faut donc se donner les moyens de mener une politique courageuse et déterminée, sans dévier du cap dans la durée : probablement une vingtaine d’années. Ce sont les périodes de travail des Empires qui nous menacent, et ils les utilisent encore.
Cela nécessite de porter à 10 ans le mandat de Président, renouvelable une fois. Cela suppose aussi de réduire le rôle du Parlement à l’aménagement des mesures de la politique décidée pour cette longue période, sans pouvoir en remettre en cause les principes.
- Reprendre notre souveraineté nationale
La souveraineté ne se partage pas, elle est une et indivisible. En France, la démocratie désigne le peuple comme souverain. Il s’exprime par les lois et par les votes, décide, peut s’engager par des traités qu’il peut faire et défaire. Il ne rend de compte à personne, ni à d’autres Nations, ni surtout à des instances juridiques non élues et apatrides qui tentent de l’enserrer dans une toile de jurisprudences arbitraires.
Nous avons remis à l’Europe des pans entiers de cette souveraineté (frontières, droit, monnaie, commerce…) et soumis leurs décisions au vote de 27 pays aux intérêts vitaux divergents, perdant ainsi toute indépendance et toute réactivité.
Devant l’urgence du danger et l’ampleur de la tâche à accomplir, il faut disposer pleinement de cette agilité et de cette souveraineté, et pour cela dénoncer ou suspendre avec effet immédiat les traités européens correspondants.
- Rétablir des pratiques démocratiques vivantes et efficaces
L’exercice de notre démocratie n’a jamais été parfait, mais il s’est dégradé depuis des dizaines d’années, à mesure de notre perte de souveraineté. Les Français n’ont plus confiance en leurs dirigeants ou représentants, et assistent incrédules à leurs obscurs jeux politiciens nombrilistes ; et en même temps, ou à cause de cela, ils s’investissent peu, pour s’informer, réfléchir, ou contribuer, dans les sujets d’intérêt général.
Il faut réformer les modalités électives bien trop pauvres pour impliquer les citoyens, et structurer des débats parlementaires qui paraissent organisés par le père Ubu …
Il faut enfin, pour engager les politiques radicales qui vont suivre, organiser les référendums universels qui fonderont leur légitimité.
- Instituer la responsabilité politique
Là aussi, nos fonctionnements démocratiques sont anémiés : un responsable politique ne voit son action reconnue qu’une fois son mandat achevé, ou parfois avant ce terme, lorsqu’elle est sanctionnée au cours d’un procès.
C’est beaucoup trop peu. C’est un sommaire tout ou rien. Il faut responsabiliser nos personnels politiques (gouvernement, représentants) sur la qualité de leur action, les résultats obtenus, les engagements pris et tenus. Ces quitus, possiblement donnés plusieurs fois en cours de mandat, conditionneront des rétributions ou des sanctions conséquentes.
Nous redonnerons ainsi de la visibilité et de l’équité à l’action politique, facteur de confiance des citoyens envers leurs leaders.
- Redonner sa première place au Citoyen, bien loin devant le Consommateur, le Résident et l’Etranger.
Comble s’il en est dans notre démocratie proclamée et déclamée, le Citoyen se distingue à peine dans la population. Il est traité la plupart du temps banalement, disparaît du paysage et du vocabulaire. En cherchant bien, son seul privilège est de voter tous les 4, 5 ou 6 ans, hors référendum devenu Arlésienne.
Ce statut de citoyen doit être valorisé. Que cela redevienne un honneur de l’être, ou un désir de le devenir.
Pour cela, le citoyen doit devenir le bénéficiaire privilégié des politiques sociales (santé, logement, éducation, …), les non citoyens ne bénéficiant que de mesures plus sommaires.
Les emplois publics lui seront réservés, lui seul pourra produire des contributions aux débats des nouvelles pratiques démocratiques.
Les binationaux français auront à choisir la nationalité qu’ils conservent : les nationalités ne sont pas des timbres à collectionner.
Les résidents étrangers entrés régulièrement en France, viables économiquement, sans casier judiciaire et désirant devenir citoyens français auront à suivre un parcours de vérification de leur acculturation se concluant, s’il est probant, par un engagement de nouveau citoyen. Ce parcours réussi ouvrira une période d’essai avant l’acquisition définitive de citoyenneté.
- Le contenu des politiques publiques à court terme :
- Réduire à son strict minimum l’immigration
L’immigration et sa politique n’ont jamais fait l’objet du moindre débat national.
Dépourvue d’objectif sensé, d’outil de pilotage robuste, de moyens de régulation et d’assimilation conséquents, l’immigration dérive hors contrôle en fracassant au passage les précieuses porcelaines de notre art de vivre et notre modèle sociétal.
Il est criminel de ne rien avoir anticipé des effets de l’arrivée massive de populations peu éduquées, de cultures opposées à la nôtre, et laissées peu ou prou à elles-mêmes.
Que cette arrivée globalement abaisserait le niveau de l’école, gonflerait les aides sociales, mettrait à disposition du trafic et du crime des populations oisives, sans tabou et avides de jouir et de s’enrichir.
Qu’elle multiplierait les agressions, les délits et les crimes sexistes ou religieux, disloquerait le territoire, installerait une conflictualité frontale entre les lois de la République et celles de la charia.
Nous devons reprendre la main. Et pour cela, la première mesure est l’arrêt immédiat, sauf rarissimes exceptions, de toute nouvelle immigration, pour ne pas rendre la situation encore plus inextricable.
Naturellement, cette mesure sera dotée de tous les moyens nécessaires d’application : contrôle aux frontières, arraisonnement en mer des bateaux de migrants avec reconduite aux ports de départ, démantèlement des réseaux, confiscation des avoirs des passeurs et interdiction de territoire, suppression des aides médicales et sociales.
- Expulser les sans-papiers et les délinquants étrangers
Personne, même le plus généreux et le plus altruiste d’entre nous, n’accepterait que quelqu’un vienne s’installer chez lui, de force et sans aucune gêne.
Au niveau d’une Nation, nous n’avons pas à subir ce comportement de squat et de mépris de nos lois. Il faut donc criminaliser l’entrée illégale d’immigrés en France, rendre définitivement impossible leur naturalisation, ne leur attribuer aucune aide publique, arrêter de financer et dissoudre les associations qui voudraient agir contre la volonté générale, les condamner si malgré tout elles passent à l’acte.
Et expulser sans discussion celles et ceux qui auront choisi de commencer leur relation avec notre pays par un délit assumé.
De même, les résidents étrangers en situation régulière commettant un délit grave verront leur titre de séjour annulé et seront expulsés vers leur pays d’origine.
- Dissoudre les mouvements extrémistes islamistes
Ces mouvements détestent ce que nous sommes, et veulent notre disparition par tous les moyens. De leur fait, nous sommes avec eux en état de guerre sur notre propre sol.
La moindre des choses, c’est de les déclarer mouvements terroristes, les interdire juridiquement sur notre sol, tout en continuant à lutter sans merci contre eux.
- Interdire les financements religieux externes
La République ne finance aucune religion sur son sol, ce n’est pas pour que d’autres Nations ou Empires le fassent.
La construction de lieux de culte, la rémunération de religieux, le financement d’associations dans les formes légalement autorisées relèvent de la seule générosité des fidèles, à condition qu’ils soient citoyens ou résidents en situation régulière.
- Hausser l’exigence d’intégration des populations nouvellement arrivées
Nous avons plusieurs dizaines d’années d’assimilation mal faite à rattraper. La tâche est colossale. Ou peut-être pas, car le milieu social accomplit peu à peu, malgré tout, son travail d’assimilation.
Il faut donc dans un premier temps faire un état des lieux de l’assimilation au sein de la population installée depuis 50 ans, définir et caractériser un état-cible d’assimilation souhaitable, et engager un programme d’assimilation national pour les populations les plus critiques : maîtrise de la langue, mode de vie, connaissance du pays et de son histoire, valeurs fondamentales… dont l’effet sera évalué.
En cas d’échec, le titre de séjour, voire la naturalisation, pourraient être remis en cause.
- Débroussailler les règlements et procédures
La sortie de traités européens permettront de rendre caduques bon nombre de réglementations et de procédures judiciaires, nous ne garderons que celles qui auront fait leurs preuves.
Les procédures d’analyse des demandes d’asile seront simplifiées et accélérées, celles d’expulsion également.
Le code du travail, le code rural, seront élagués pour se réduire à l’essentiel (type code du travail suisse), pour laisser une large place à la médiation locale.
Les branches professionnelles seront sollicitées pour proposer la simplification ou l’abrogation de textes inutiles, ou simplement trop pesants dans leur application.
Le Parlement sera tenu à consacrer au moins un tiers de ses séances à l’abrogation de tels textes.
- Développer l’appareil judiciaire et pénitentiaire
Malgré des efforts récents, l’appareil judiciaire et pénitentiaire reste sous-dimensionné : les prisons sont surpeuplées, les tribunaux engorgés, les peines sans cesse réduites voire inappliquées lorsqu’elles sont courtes.
Cela n’ira pas en s’améliorant avec le durcissement pénal et pénitentiaire qui sera de toute évidence nécessaire.
Il faut en effet pouvoir répliquer de manière dissuasive aux casses et pillages au cours de manifestations, à l’agression d’agents de l’Etat (policiers, professeurs, pompiers, soignants,…) ou la dégradation de biens publics.
Et stopper vigoureusement la primo-délinquance.
S’il ne fait rien, l’Etat achèvera de se ridiculiser.
Il faudra changer des textes, simplifier les procédures, mais surtout se donner les moyens d’appliquer, vite et fort, les jugements. Une augmentation substantielle (40 ou 50%) du budget de la Justice et de la police sera appliquée, pour construire des prisons, et renforcer les tribunaux et les commissariats.
- Faire la guerre aux narco-trafiquants
Ces individus s’accaparent des territoires, altèrent la santé mentale de leurs « clients » (qu’il faut sanctionner davantage, car leur comportement nuit non seulement à eux, mais aussi à la collectivité), détruisent des quartiers et notre cadre de vie, usent d’armes de guerre pour imposer leur domination.
Il faut être clair : ce sont, au même titre que les extrémistes musulmans, des ennemis en guerre contre nous. Ils seront donc traités comme à la guerre.
C’est-à-dire, abattus à vue aussitôt repérés, et non plus arrêtés, jugés, condamnés par l’appareil de la police et de la justice.
Pour ce qui est de leurs proches, sans préjuger de leur complicité éventuelle, ils seront déchus de tous leurs droits sociaux et leurs biens confisqués, sauf s’ils ont joué un rôle actif dans la neutralisation de leur parent trafiquant. Le statut de repenti sera mis en vigueur et permettra des amnisties.
C’est rude ? Oui. Mais c’est clair. Et chacun prendra ses risques.
- Redonner au travail sa place et sa valeur prééminentes
Peu à peu, sous l’influence des courants hédonistes et individualistes, la dimension sociétale du travail s’est estompée. Le travail est devenu une activité parmi d’autres, mise au service d’un épanouissement individuel totémisé. Qui pense aujourd’hui contribuer en travaillant à un projet de Nation ? Qui s’en ferait une « ardente obligation » ?
Mais non. On arbitre facilement entre situation de chômage rémunérée et synonyme de temps libre, et travail privatif de liberté mais un peu mieux payé, au gré des circonstances, et sans envie de construire autre chose que soi.
Aucun édifice social ne peut tenir sur des engagements aussi arachnéens ; au premier souffle, tout s’effondre, tout se pulvérise.
Alors bien sûr nous sommes un pays démocratique et de liberté : hors de question de verser dans le travail forcé.
Mais une société se doit de définir dans quel cadre s’exerce cette liberté de choix : celui qui favorise la réussite d’un projet national collectif, décidé démocratiquement, lui-même au service de ses citoyens.
Avant d’aller vers des incitations plus sectorielles d’activités, il convient de commencer par la base : revaloriser le travail.
Cela passera par une augmentation notamment des bas salaires, et simultanément une attrition des aides au chômage, qui devront être de plus courte durée. A aucun moment, le différentiel entre situation financière de travail et de non-emploi, toutes aides confondues, ne devrait être inférieur à 50%.
Au-delà, le statut de travailleur sera mieux reconnu : association aux projets de sa branche professionnelle, communication privilégiée avec le gouvernement sur le projet national.
3. Le contenu des politiques publiques à long terme :
- Refonder l’Education Nationale et son enseignement
Redonner l’amour de la France passe d’abord par la famille, mais aussi dès le plus jeune âge par l’école et ses enseignants : former en priorité des citoyens français sera le premier axe de réforme.
Le deuxième sera le relèvement de l’exigence académique dans les matières enseignées, en priorité la maîtrise du français et de l’histoire car ils fondent la communauté nationale, forment les esprits à la maîtrise et à ‘échange des idées ; une évaluation, ou un diplôme à plus forte raison, n’est pas une récompense mais une garantie donnée à l’élève comme à la société qu’un niveau est acquis : elle doit être sans concession, autant insoupçonnable que la femme de César.
Le troisième sera l’acculturation renforcée des populations nouvellement arrivées, pour celles chez qui le besoin aurait été détecté (voir plus haut)
En corollaire de ces axes, l’adhésion de l’ensemble du corps enseignant à cette refondation doit être forte, voire militante ; la formation des maîtres et professeurs devra intégrer cette dimension, et celles et ceux qui ne s’y reconnaîtraient pas seront écartés de l’enseignement.
- Définir un positionnement et une ambition économiques, culturels et sociaux de la France à long terme
La France est une terre bourrée de talents, mais elle n’a pas la taille pour prétendre exceller en tout. Libérée par la reconquête de sa souveraineté, elle doit définir ses priorités : ce qu’elle veut faire par elle-même, produire en partenariat avec d’autres Nations, ou acheter sur le marché mondial.
En premier lieu, la France doit viser les premières places mondiales en matière de culture, d’art et de littérature, de gastronomie et donc d’agriculture, de l’innovation et de la créativité, d’ingénierie et de philosophie : c’est notre ADN de toujours, notre marque de fabrique dans le monde ; de surcroît, c’est un positionnement très enviable.
Elle doit ensuite assurer son indépendance en moyens de défense, avec au premier rang l’arme nucléaire et ses vecteurs, en produisant ses armes et ses munitions. Des partenariats seront néanmoins possibles, à la condition expresse de maintenir une partie de la production sur le sol national.
Son leadership en matière d’énergie doit être maintenu, en espérant le voir un jour décuplé par la technologie Iter.
Elle doit maîtriser aussi les technologies de l’IA et des réseaux, sécuriser ses approvisionnements en terres rares, fixer son niveau d’ambition sur les secteurs d’industrie lourde (chimie, automobile, sidérurgie…)
Pour le reste, veiller à entretenir une grande variété de PME PMI dynamiques, vivier de futurs talents et de nouveaux secteurs majeurs d’activité, en facilitant leur capacité d’initiative et de prise de risques.
Pour tout cela, la France doit disposer d’une démographie forte et d’une population rajeunie ; les modes de vie, l’organisation sociale, doivent favoriser au maximum la parentalité, et y parvenir sera une priorité stratégique.
- Etablir le cadre d’action national pluriannuel correspondant
Ce positionnement stratégique établi, les écarts avec le présent doivent être reconnus, et leur comblement opérationnalisé et séquencé sur plusieurs années. Il fera l’objet d’un accord national solennel et intouchable sur la période.
- Définir une politique d’accueil d’immigration, et de son pilotage
Continuer à vivre comme il le veut est le premier droit, inaliénable et sacré, d’un peuple.
Une technostructure folle, ivre d’idéologie hors sol et aveuglée par des indicateurs trompeurs, en a décidé autrement et poursuivi un agenda caché de changement de modèle de population : remplacer les « somewhere » à la personnalité diverse et riche, au vécu millénaire, par des « anywhere » déracinés, paumés, consommateurs et travailleurs indifférenciés et dociles.
C’est impossible. C’est inhumain. C‘est criminel. Fort heureusement, les peuples l’ont compris et se défendent, ils vont y mettre un terme.
Cela ne veut pas dire que toute immigration doit être définitivement stoppée. L’idée d’asile est une belle idée qui correspond à ce que nous sommes, et une immigration temporaire de travail peut être nécessaire.
Pour autant, la première doit être précisément encadrée et accordée au cas par cas, à des individus et non à des populations entières ; la seconde, s’inscrire dans la dimension économique du projet stratégique national, sans altérer le reste.
Les demandes seront instruites, et accordées le cas échéant en-dehors du territoire, et un parcours d’accueil et d’acculturation, plus ou moins intense si la naturalisation est en ligne de mire, sera imposé. La reconduite à la frontière, en cas de sortie du parcours ou de fin de séjour, sera systématique.
- Redonner du sens au lien Famille-Nation
Une Nation ne peut tenir sur le seul appareil de l’Etat et ses institutions ; il faut aussi le soutien du peuple, naturellement, mais il n’est pas actif tous les jours. Il faut un réseau serré de relais agissant quotidiennement, naturellement, dans le sens du projet stratégique national : les familles.
De fait, les familles et l’Etat ont déjà partie liée dans de nombreux domaines : l’éducation, la démographie, la santé, la sécurité, et bien d’autres. Mais ce partenariat reste vague, optionnel, imprécis. En temps d’épreuves, comment éviter son délitement, dans un sauve-qui-peut individualiste ?
Il faut spécifiquement associer les familles décidées à faire naître et élever des enfants, au projet national ; au-delà de l’adhésion de principe à un projet décidé démocratiquement, ne vont-elles pas y vivre, préparer de futurs adultes à le faire réussir ?
Entre associés, il faut donc un contrat. Il pourrait porter d’un côté sur un projet de famille (nombre d’enfants souhaité, niveaux d’éducation, valeurs,…), de l’autre le projet de la Nation qui seraient examinés et juxtaposés, en identifiant les zones de convergence particulières. Ce contrat pourrait se conclure au moment de la fondation de la famille, donnant un contenu fort à cette cérémonie civile.
A la suite de cet appariement, un programme individualisé d’aides sociales serait mis en place, ainsi qu’un suivi périodique de réalisation, du programme comme des projets, permettant d’éventuels ajustements.
Voilà pour l’essentiel.
C’est beaucoup. Il ne faut pas s’en étonner : nous avons dormi trop longtemps pour ne pas avoir beaucoup à rattraper.
Mais seul ce retour brutal sur terre nous évite le pire, c’est-à -dire la disparition.
Saurons-nous survivre, les Eloïs ?
Daniel Rigaud